dimanche 1 janvier 2017

Positive, de Paige Rawl



Titre : Positive
Auteurs : Paige Rawl
Co-écrit : avec l'aide d'Ali Benjamin

Genre : Témoignage, YA
Maison d'édition : Hachette
Date de sortie : 26 octobre 2016
Nombre de pages : 397
Prix : 17€


"Un beau témoignage, prenant et à la portée de tous, avec de beaux messages."




J’ai reçu ce livre en format numérique de la part du site NetGalley ainsi que de la maison d’éditions Hachette que je remercie pour leur confiance.

Ce livre m’a intéressée de part son sujet. On y retrouve Paige Rawl, l’auteur, une jeune femme, dans un témoignage sur ses années scolaires.
Paige possède une particularité : elle est séropositive. Sa mère a été contaminée par le VIH par le père de Paige, mort du SIDA, et si elle n’est elle-même pas atteinte du Syndrome d’Immuno-Déficience Humaine (SIDA), donc une conséquence des suites de l’infection au VIH non prise en charge, elle a transmis le virus à sa fille Paige lors de sa naissance.

Rien de bien grave pour Paige et sa mère, qui n’ont qu’assez peu de conséquences directes de la présence de ce virus dans leur organisme. Elles respectent le traitement, et maintiennent donc la charge virale basse, à un stade où l’infection par le virus n’est pas dangereuse.
En revanche, la séropositivité de Paige ne va pas rester longtemps un secret dès lors qu’elle va la confier à sa meilleure amie Jasmine. Rapidement, les rumeurs vont de bon train, et tout l’établissement de Paige, alors jeune adolescente, va rapidement être au courant. Un dur moment pour la jeune fille, qui va subir des moqueries pendant longtemps, à l’image de son nouveau surnom, Paids, un jeu de mots avec AIDS, l’anagramme SIDA en anglais.
Ce véritable harcèlement scolaire, renié par l’établissement qui ne veut pas d’ennui et propose à Paige de “nier sa séropositivité, tout simplement”, va peu à peu détruire moralement la jeune fille, qui finit par se déscolariser.

De là, les problèmes ne s’arrangent pas, le procès contre le lycée traîne, et combiné avec l’isolement, Paige va aller jusqu’à faire une tentative de suicide. Elle est alors internée pendant près d’un an dans un centre de gestion du stress pour adolescents, où elle va faire des rencontres marquantes.

A sa sortie, Paige intègre un nouvel établissement scolaire, et commence à s’investir dans les droits des séropositifs, trouvant dans la compagnie des personnes atteintes du même virus qu’elle une nouvelle force. Elle part notamment à Camp Kindle, un camp de vacances qui regroupe des adolescents touchés par le VIH de près ou de loin, un moment marquant de sa vie.

J’ai beaucoup aimé ce témoignage courageux, qui pour moi informe de manière simple autant sur le VIH, la séropositivité, le SIDA, le harcèlement scolaire, …
Autant de thèmes récents et importants, et j’espère que ce livre pourra aider à faire changer les mentalités, et qu’il sera lu par le plus grand nombre de personnes.
J’espère que peu à peu, les enfants séropositifs arrêteront de se retrouver dans la situation de Paige, et que le personnel éducatif saura expliquer, notamment, la différence entre séropositivité et SIDA, et prendre des mesures de manière générale contre les cas de harcèlement scolaire.

Une des forces de ce livre est son accessibilité, il peut être lu par un jeune public adolescent, les termes sont bien expliqués, autant dans le récit de Paige que dans le lexique à la fin, qui invite le lecteur à se renseigner et à s’informer.
Le récit en lui même est facile à suivre et le personnage de Paige est attachant, on découvre une adolescente comme les autres, si on excepte ses visites de contrôle fréquentes à l’hôpital, mais qui va complètement se faire détruire par le harcèlement qu’elle va subir.
Ce récit n’en reste pas moins un récit d’espoir, qui nous apprends à ne jamais renoncer. Paige a décidé de faire des études pour militer pour les droits des séropositifs, est devenue animatrice de Camp Kindle, a participé à des concours de miss et a même écrit un livre ! Une belle découverte !

Ma note : 18/20

lundi 12 décembre 2016

Si la Lune éclaire nos pas, de Nadia Hashimi


Titre : Si la Lune éclaire nos pas
Auteurs : Nadia Hashimi

Genre : Contemporain
Maison d'édition : Milady
Date de sortie : 21 octobre 2016
Nombre de pages : 512
Prix : 18,20€


"Un très beau roman sur l'Afghanistan d'hier et d'aujourd'hui, et le combat des migrants au jour le jour."


J’avais découvert Nadia Hashimi cet été à travers son roman La Perle et la coquille (dont je vous laisse le lien vers ma chronique ici !), un très beau récit sur les femmes afghanes à plusieurs époques. J’ai décidé de retenter l’expérience avec Si la Lune éclaire nos pas, son second roman. Je remercie NetGalley ainsi que la maison d’édition Milady pour cette opportunité de lecture.

A nouveau, ce roman démarre en Afghanistan, et nous y suivons Fereiba, depuis son enfance. Sa mère étant morte lors de sa naissance, celle-ci grandit avec son père, un homme effacé et consacré à son verger, sa belle mère, une femme peu aimable qui n’hésite pas à utiliser Fereiba pour toutes les tâches ménagères qu’elle ne souhaite pas faire, lui empêchant d’aller à l’école, et les quatre filles de cette dernière.

Fereiba va finir par pouvoir rattraper son retard scolaire, devenant elle même professeur des écoles à l’approche de son mariage. Nous allons également la suivre à travers cette nouvelle étape de sa vie, suivie par la naissance de leurs enfants.

Mais si leur famille se construit et grandit, le pays lui tombe en ruine. L’arrivée des talibans notamment, avec les bombardements, les interdictions, la pression du régime, … va changer la donne pour la famille. Fereiba ne peut plus exercer sa profession, sa fille ne peut pas retourner à l’école, … C’est un véritable coup dur pour toute la famille, qui décide alors d’émigrer en Angleterre. Après quelques démarches, les faux passeports sont obtenus, mais un élément de dernière minute va précipiter le voyage et en changer la donne.

Nous suivons alors à partir de là non seulement Fereiba, mais aussi son fils aîné Salim, alors adolescent. Ils vont finir par être séparés, et chacun va devoir entreprendre le voyage à sa manière, avec ses propres moyens, seul ou accompagné.

A travers ce récit, nous en apprenons donc un peu plus sur les conditions des migrants, leurs préoccupations de tous les jours, les choix qu’ils sont amenés à faire pour survivre et sauver les leurs, et comment cette épreuve peut impacter sur leur vie et leur mentalité.

“C'était un véritable réfugié désormais, mais un réfugié qui avait vu l'océan. Il avait entendu le bruit des vagues et humé l'air salé de la mer. Chaque étape de son voyage l'avait changé, avait modifié sa propre vision du monde de façon irréversible. Il avait traversé les eaux une fois et les traverserait encore - sans sa famille, mais riche de minuscules mutations de son être qui lui donnaient la force d'accomplir tout seul cette épreuve.”

“Quand tu vois des choses hideuses, imagine-les belles
Avale du poison, mais goûte la douceur du miel”

J’ai beaucoup aimé ce roman sincère et immersif, qui aborde des sujets sensibles et actuels à la fois. L’arrivée de Daesh en Afghanistan, qui vient détruire la vie heureuse des habitants du pays (loin de l’image qu’on en a maintenant), la jungle de Calais et sa fermeture, les canots pneumatiques surchargés, les clandestins accrochés sur les camions, … Des faits actuels et qu’on ne peut ignorer.

Une très belle histoire, portée par une écriture poétique et douce malgré la dureté des événements. Une écriture à l’image du titre du roman, “Si la lune éclaire nos pas”, la lune étant comme un guide pour les clandestins, quelque soit le pays, la langue, les frontières. Un point fixe dans un monde dangereux et hostile.

Ma note : 17/20


Le Musée des Monstres, tome 1 : La tête réduite, de Lauren Oliver et HC Chester, illustré par Benjamin Lacombe


Titre : Le Musée des Monstres, tome 1 : La Tête réduite
Auteurs : Lauren Oliver & H.C. Chester
Illustrateur : Benjamin Lacombe

Genre : Jeunesse
Maison d'édition : Hachette
Date de sortie : 5 octobre 2016
Nombre de pages : 352
Prix : 15,90€


"Un roman jeunesse léger, sans grandes surprises, mais bien adapté à la période d'Halloween, accompagné de belles illustrations."



J’ai pu lire ce livre en format numérique à sa sortie grâce au site Netgalley.
En cette période d’Halloween, je m’étais laissée tentée par ce petit roman jeunesse fantastique à l’histoire de circonstances, motivée de plus par la promesse d’illustrations de Benjamin Lacombe.

« Mesdames et messieurs, petits et grands, bienvenue au Musée des Horreurs de Dumfrey, venez découvrir ses curiosités en tout genre et autres bizarreries merveilleuses ! » Laissez-nous vous présenter Sam, le garçon le plus fort du monde, Philippa, la médium, Thomas, l’acrobate et assistant du magicien…

Le musée de Dumfrey, à cheval entre cabinet de curiosités et cirque fantastique, héberge ces enfants dont les talents circassiens cachent des capacités surnaturelles : force herculéenne, voyance, ...
Mais à l’arrivée d’une quatrième orpheline, Max, une lanceuse de couteau au caractère bien trempé, les choses vont évoluer. Dumfrey vient d’acheter une mystérieuse tête réduite à laquelle on va bien vite attribuer des talents maléfiques, censée redynamiser l’affaire qui commence à s’effondrer. Rapidement, cette tête va être subtilisée.

Les quatre enfants, se rendant compte de l’impasse dans laquelle cette disparition les entraînent, décident de mener eux même leur enquête afin de remettre la main sur la tête réduite.
Cette enquête va les entraîner dans les bas fonds de la ville, entre criminels, mystères vieux de plusieurs années et malédiction.

J’ai trouvé cette lecture jeunesse fraîche et dynamique, bien adaptée à Halloween, même pour un lectorat un peu plus âgé mais pas trop friand de grands frissons.
On s’attache assez vite aux différents personnages, surtout Max et Thomas, les plus mis en avant par les auteurs. Ce sont des enfants intrépides et courageux, mais qui n’en reste pas moins relativement crédibles pour leur âge, ce qui n’est pas toujours évident en littérature jeunesse, où l’on se retrouve régulièrement face à des enfants qui n’en ont que le nom...
L’histoire en elle même et son enquête en revanche n’ont pas su me satisfaire pleinement, avec des éléments assez prévisibles et un méchant qui manquait quelque peu d’originalité.

Les illustrations de Benjamin Lacombe sont malheureusement un peu rares, se limitant à des portraits des personnages principaux de l’histoire. Elles n’en sont pas moins comme toujours superbes, et font leur effet dans l’objet livre.

En résumé, une lecture jeunesse plutôt légère et bien adaptée à la période d’Halloween, accompagnée de jolies illustrations, même si l’histoire reste sans grande surprise d’après moi. Je lirai malgré tout la suite avec plaisir.

Ma note : 14/20

samedi 15 octobre 2016

Cadran, de Sébastien Bouchery


Titre : Cadran
Auteur : Sébastien Bouchery

Genre : Thriller
Maison d'édition : Nouvelles Plumes
Date de sortie : 8 octobre 2016
Nombre de pages : 336
Prix Club France Loisirs : 15,99


"Un beau roman à suspense au scénario digne d'un film américain, plein de surprises et de rebondissements."



Ce roman a remporté le Prix des Lecteurs France Loisirs 2016, décerné le 13 octobre dans les locaux parisiens en compagnie de Karine Giebel, marraine de cette 4ème édition.
J’ai pu assister à cette remise et lire le livre avant l’annonce officielle de sa victoire grâce à France Loisirs et plus particulièrement à Alexandra que je remercie !

Tony Stovak, notre personnage principal, assureur à la vie bien rangée, doit revenir en urgence des funérailles de son frère, un client lui réclamant un dossier au plus vite.
Seulement, arrivé à son travail, plus personne ne le reconnaît, et le service de sécurité vient l’extraire de force, le passant à tabac. Perturbé, il essaye de rentrer chez lui, mais sa femme est avec un autre, et les enfants, invisibles.
Il reçoit alors un mystérieux appel, et l’homme lui donne 24h pour lui remettre un objet qu’il veut récupérer, sinon, il s’en prendra à ses proches.

Notre personnage est alors embarqué dans une course contre la montre, sans personne qui le reconnaisse, et sans pouvoir faire appel à qui que ce soit, chacun de ses gestes étant épié et son interlocuteur n’hésitant pas à rappeler à Tony les menaces qui planent au dessus de sa tête.

Le roman est construit autour d’une forme de “fil rouge”, qu’on retrouve au fil des pages alors que les actions s’enchaînent : l’obsession du personnage pour sa montre et pour le temps qui passe, symbole des enjeux. Une manière de rappeler que quelques soient les événements, même alors que tout à changé, le temps lui continue invariablement sa course.

L’idée de départ du roman était pour moi très bonne et promettait un thriller addictif, toujours sous tension. Le pari est tenu, l’histoire est prenante et le lecteur à envie de connaître le fin mot de l’histoire.
Le scénario à un aspect très visuel, et c’est sans grande surprise que l’auteur nous a révélé être un adepte de cinéma, et s’y être également essayé.

Concernant l’écriture du roman, malgré des tournures de phrases qui m’ont parfois parues étranges, je l’ai trouvée efficace, elle permet au roman de se lire facilement et plonge rapidement le lecteur dans l’intrigue.

Sébastien Bouchery n’en est pas à son premier roman avec Cadran, puisqu’il écrit depuis quelques années, et ses derniers romans étaient déjà parus en numérique chez Nouvelles Plumes.

Pour les adeptes de thrillers et de romans à suspense, je vous invite à aller voir du côté de cette histoire prenante, digne d’un scénario de blockbuster américain.

Ma note : 16/20


La Ballade de l'Enfant-Gris, de Baptiste Beaulieu


Titre : La Ballade de l'Enfant-Gris
Auteur : Baptiste Beaulieu

Genre : Contemporain
Maison d'édition : Mazarine
Date de sortie : 3 octobre 2016
Nombre de pages : 412 pages
Prix : 22€


"Une nouvelle très belle histoire de Baptiste Beaulieu, toute en tendresse et en émotions"



J’ai découvert Baptiste Beaulieu, jeune médecin et auteur, l’été dernier à travers son livre Alors Voilà, les 1001 vies des Urgences, pour lequel j’avais eu un énorme coup de coeur, et j’ai également pu lire récemment Alors vous ne serez plus jamais triste, son deuxième roman, que j’avais à nouveau adoré. Pour celui-ci, son troisième, je l’ai reçu en format numérique dès sa sortie chez Mazarine, grâce à la maison d’édition ainsi qu’au site NetGalley. J’ai également pu rencontrer Baptiste Beaulieu début octobre à l’occasion d’une séance de dédicace à Paris à laquelle je suis ravie d’avoir pu assister !

Nous découvrons dans ce roman Jo’, un jeune interne en médecine en stage au service de pédiatrie. Il va y faire la rencontre du touchant No’, un petit garçon de 7 ans dont les jours sont comptés, et qui se demande pourquoi sa maman vient aussi peu souvent le voir.
Une touchante complicité va rapidement s’installer entre eux, mais elle ne suffira pas à empêcher la maladie de progresser.
Le jeune interne étant encore très habité par l’enfant après son décès, il va décider de se lancer à la recherche de la mère de ce dernier pour comprendre et enlever ce poids de ses épaules.
Les deux personnages vont alors se lancer dans une grande ballade à travers les pays à la recherche des origines du petit No’.

J’ai trouvé l’histoire originale, le lecteur se laisse prendre au jeu pour découvrir l’histoire du petit garçon et de sa mère absente, et on attends le dénouement final avec impatience.

Le rôle de No’ est très bien traité, les personnages jeunes à qui on donne la parole sont souvent mitigés, s’exprimant souvent de manière trop adulte et donc non crédible, ou alors trop enfantine et du coup sans grand intérêt. On a ici affaire à un petit garçon rendu grave par sa maladie et ses années passées à l’hôpital, mais qui ne cherche qu’à recevoir l’amour de sa mère absente.

On a également affaire à une belle histoire sur les questions de vérité ou de mensonge, d’amitié, d’amour, de préjugés un peu hâtifs (pourquoi en veux-t’on seulement à la mère d’être absente ? et le père alors dans tout ça ?), …

L’écriture de Baptiste Beaulieu est toujours aussi réussie, simple, poétique, touchante, drôle malgré les événements de fond peu joyeux.

Je vous encourage à aller découvrir cette très jolie histoire qui saura vous émouvoir, ainsi que les autres de ce jeune auteur, dont j’admire le talent de narration.

Ma note : 18/20


mercredi 5 octobre 2016

La jeune Fille et la Guerre, de Sara Novic



Titre : La jeune Fille et la Guerre
Auteur : Sara Novic

Genre : Contemporain et Historique
Maison d'édition : Fayard
Date de sortie : 17 Août 2016
Nombre de pages : 320
Prix : 22€


"Un premier roman enrichissant sur une période mal connue de l'histoire européenne, très bien maîtrisé et fort en émotions"



J’ai pu lire ce livre sorti le 17 août dans le cadre de la rentrée littéraire aux éditions Fayard grâce au site NetGalley, que je remercie ainsi que la maison d’édition.

Ana est une petite fille qui grandit à Zagreb dans l’ancienne Yougoslavie avec sa famille et son meilleur ami Luka. Assez rapidement, la guerre entre serbes et croates démarre, et les raids aériens se multiplient au dessus de Zagreb. Sa soeur Rahela souffre d’insuffisance rénale sévère, et pour la sauver, ses parents vont décider de la conduire en Bosnie, d’où elle pourra être envoyée aux Etats-Unis et recevoir des soins.
Si cela semble déjà être une lourde épreuve en soi pour cette famille, le pire reste à venir sur la route du retour. La voiture familiale est arrêtée par des serbes, et les parents d’Ana exécutés sur le bas côté devant ses yeux.

Nous retrouvons ensuite Ana quelques années plus tard, jeune femme adoptée avec sa soeur Rahela (devenue Rachel) par une famille américaine. Elle a toujours caché son passé croate pour éviter les questions, notamment sur la période qui a suivi la mort de ses parents.

Cette époque va également rester un mystère quelques temps pour le lecteur avant de se dévoiler peu à peu dans les dernières parties du roman.
Suite aux attentats du 11 septembre, Ana, perturbée, décide qu’il est temps pour elle de retourner en Croatie afin de pouvoir se reconstruire.
Mais qui sera encore là ? Que sont devenu son parrain et sa marraine ? et Lukas ?

Ce récit a su me captiver dès les premières pages à l’aide d’une narration à la première personne fluide et efficace, que ce soit dans les moments d’enfance comme dans ceux où Ana est plus âgée.
Les émotions sont au centre du roman, qu’elles soient heureuses à travers des souvenirs d’enfance ou bien terrible dans les étapes de vie suivantes.

J’ai beaucoup aimé ce livre qui m’a permis, comme je le souhaitais, d’en apprendre plus sur les guerres en ex-Yougoslavie, un événement relativement récent mais assez méconnu.

Ce premier roman est doté de très grandes qualités, entre le drame et le récit historique, très bien maîtrisé, et la jeune auteur est pour moi à suivre.

Ma note : 16/20



lundi 3 octobre 2016

Bilan Mensuel de Septembre 2016

Bonjour à tous !

Je vous retrouve aujourd'hui pour mon bilan mensuel du mois de septembre !

Entre mon stage de dissection qui a duré tout le mois (vive les études paramédicales :P) et ma rhinopharyngite-angine-allergie qui a duré deux semaines, je dois dire que je n'ai pas eu beaucoup de temps ni pour lire ni pour filmer des vidéos !
J'ai quand même eu le temps de lire 8 livres, dont pas mal de 

Comme d'habitude, voici donc la liste de mes lectures par notes, avec également les liens vers les chroniques du blog lorsqu'elles existent ! :)


Lectures notées 3/5 : Des lectures plutôt positives !
  • La Sélection tome 5 : La Couronne, de Kiera Cass. Editions Robert Lafon, Collection R. 333 pages.
  • Le Monde de Charlie, de Stefan Chbosky. Editions Sarbacane, Collection X'. 252 pages.

Lectures notées 3,5/5 : Des bonnes lectures !
  • La Soledad, de Natalio Grueso. Editions Presses de la Cité. 315 pages.  ICI
  • M pour Mabel, de Helen McDonald. Editions Fleuve. 380 pages.  ICI
  • Un bon écrivain est un écrivain mort. Editions Mirobole. 241 pages.

Lectures notées 4/5 : Très bonnes lectures !
  • Lucie ou la Vocation, de Maëlle Guillaud. Editions Héloïse d'Ormesson. 200 pages.
  • Le Coeur des Louves, de Stéphane Servant. Editions du Rouergue, collection DoAdo. 542 pages

Lectures notées 4,5/5 : Excellentes lectures !
  • Alors vous ne serez plus jamais triste, de Baptiste Beaulieu. Editions Le Livre de Poche. 313 pages.


Pour un total de 8 livres lus et un commencé (La Jeune Fille et la Guerre), soit 2646 pages lues !

Malgré mon petit mois de lectures, j'ai eu de bonnes lectures et découvertes, notamment avec Stéphane Servant et Maëlle Guillaud, et comme prévu, avec Baptiste Beaulieu, qui avait déjà décroché la palme du meilleur roman lu en 2015 :)

Je remercie les éditions Mirobole, Le Livre de Poche et Presses de la Cité, ainsi que les sites internet Babelio et Netgalley pour les services presses que j'ai pu lire ce mois-ci.

A très bientôt ! :)