mercredi 15 juin 2016

La Femme qui valait trois milliards, de Boris Dokmak

Titre : La Femme qui valait 3 milliards
Auteur : Boris Dokmak

Genre : Thriller
Maison d'édition : Ring / La Mécanique Générale
Date de sortie : 2013 / 2016 (poche)
Nombre de pages : 759
Prix : 9€90


"Un thriller français avec une bonne enquête de base, mais trop de points de vue, de lieux et d'époques différents sont emmêles et ont rendu ma lecture difficile."




J’ai reçu ce livre dans le cadre d’une masse critique organisée par le site Babelio, que je remercie.
Ce livre est paru en 2013 aux éditions du Ring et le 17 février 2016 en format poche à La Mécanique Générale.


Nous retrouvons dans ce thriller français plusieurs affaires et points de vues, qui, comme bien souvent, vont peu à peu venir s’articuler entre eux.
Tout d’abord, nous suivons le lieutenant Borluut en 2022, dans sa ville de Bruges (en Belgique, donc), où il doit faire face à un très mystérieux meurtre : une jeune femme a été retrouvée assassinée de manière violente dans un vieil hôtel, le tout avec une mise en scène très soulignée, qui intrigue la police.
En parallèle, nous retrouvons au début du roman un homme bien alcoolisé, Almayer, qui dérive sur son bateau sur la mer d’Oman.
Le troisième élément présent dès les premières pages est constitué d’extraits paru dans un journal américain à la mémoire de la disparition de la starlette Paris Hilton, survenue 10 ans auparavant.


A ces trois points de vues récurrents dans le roman viennent s’ajouter encore plusieurs autres, qui prennent place de 1970 à 2024 environ, et dans la moitié des pays de la planète : rapports de police, extraits d’écoutes ou de journaux intimes, passages où l’on suit des personnages secondaires, …


Comme vous l’aurez peut être compris, c’est pour moi certes la particularité du roman, mais également son gros point négatif. J’ai trouvé l’ensemble trop brouillon et trop désorganisé pour permettre une lecture fluide, et à trop vouloir donner de détails et d’informations plus ou moins utiles au déroulement des déjà nombreuses enquêtes, l’auteur m’a un peu perdue.


J’ai pris du temps à entrer dans l’histoire, et au moment où l’on a enfin des avancées sur le meurtre de Bruges (de loin la part la plus intéressante de l’histoire d’après moi), Boris Dokmak nous emmène à nouveau dans 36 tergiversations et très longs passages qui d’après moi ne font pas avancer l’histoire.
Je pense que j'aurais davantage pu apprécier l'histoire avec 250 pages en moins (récupérées au fil des longueurs), rappelons tout de même que le livre en fait presque 760, ce qui n'est du coup pas très encourageant quand le début est déjà lent et confus.


Malgré ce gros point négatif pour moi, qui a rendu ma lecture assez lente jusqu'à ce que je me décide à lire en diagonale les passages que je trouvais trop lents ou peu intéressants, je dois avouer que ce roman n'est pas exempt de qualités, justifiants les nombreuses très bonnes critiques de presse que j'avais pu lire à son sujet !
Tout d'abord, le style d'écriture même de l'auteur m'a plu, ainsi que sa manière de décrire et de donner vie à ses personnages, bien qu'un peu trop nombreux et aux noms parfois proches (pour ne rien arranger à la confusion générale qui ressort pour moi de ce livre).
Mais surtout, je dois dire que j'ai vraiment apprécié l'enquête centrale, que j'ai trouvée originale et que j'aurais pris plaisir à découvrir dans un livre plus épuré.



Le bilan, comme vous vous en doutez, est donc pour moi assez mitigé, et je reste partagée entre l'enquête centrale qui m'a plu et tout ce qui vient s'articuler autour : à trop vouloir en faire, Boris Dokmak m'a quelque peu perdue.


☆ Ma note : 9/20





1 commentaire:

  1. Coucou Axelle :)
    Je comprends tout à fait ce que tu ressens avec ce roman, moi non plus je n'aime pas quand il y a des longueurs et surtout si le livre est long ! Du coup, je pense que ce livre ne me conviendrait pas ! Sinon, super chronique comme toujours ! Bonnes lectures !

    RépondreSupprimer