dimanche 18 septembre 2016

La Soledad, de Natalio Grueso


Titre : La Soledad
Auteur : Natalio Grueso

Genre : Contemporain
Maison d'édition : Presses de la cité
Date de sortie : 1 Septembre 2016
Nombre de pages : 315
Prix : 20€


"Un joli assemblage de petites histoires mais qui ne va pas plus loin pour moi malheureusement."



La Soledad est sorti le 1er Septembre aux éditions Presses de la Cité dans le cadre de la rentrée littéraire. De part sa couverture superbe et son résumé, je l’avais noté, et j’ai pu le découvrir grâce au site NetGalley et à la maison d’édition, que je remercie.

Nous retrouvons Bruno Labastide, un homme venu s’installer à Venise après de nombreuses aventures à travers le monde. Il va y faire la connaissance de Keiko, une jeune japonaise dont il tombe follement amoureux. Seulement, il y a une règle. Pour être l’homme avec qui Keiko choisit de passer la nuit, il faut lui écrire un poème ou une histoire, qu’elle choisira parmi toutes celles reçues. Et chacun ne vient qu’une nuit, une seule fois.

Bruno va alors fouiller dans ses souvenirs, dans sa vie de journaliste et ses aventures autour du monde, et dans les récits transmis par les rencontres qu’il a pu faire au fil de ses voyages, à la recherche de l’histoire parfaite qui lui permettra de toucher le coeur, et le corps, de Keiko.

L’ensemble du livre est donc un enchaînement de parties courtes, de quelques chapitres, qui racontent une nouvelle histoire, parfois avec Bruno au centre, parfois en tant que spectateur, et parfois complètement absent. Les récits sont souvent en lien les uns avec les autres, et nous amènent aux quatre coins du monde.

Les histoires se suivent et ne se ressemblent pas, passent par tous les genres et arrivent à surprendre le lecteur. Ma préférence porte pour celle du commentaire du match de sport, que j’ai trouvée à la fois drôle et touchante.

Si les scénettes m’ont toutes beaucoup plues individuellement, j’ai trouvé que cela donnait un aspect un peu décousu au livre, et j’ai du coup du mal à avoir un avis sur le roman dans sa globalité. Cela ressemblait plus au final à un ensemble de nouvelles avec leurs chutes propres qu’à un unique roman.

Cela reste une bonne lecture pour moi, qui m’a fait passé un très bon moment, et j’ai beaucoup aimé l’écriture de Natalio Grueso, mais je n’en garde pas un souvenir impérissable, et j’ai eu un peu de mal à comprendre le sens global du roman.

Ma note : 14/20

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